On continue dans notre lancé de lecture à chaque vacance, mais j’ajoute cette année les lectures de mon fils en CM1.
Il devait lire pendant les vacances, un roman de plus de 20 page et en faire une fiche lecture. L’année dernière la lecture était imposé, c’était un petit livre, et cette année ce n’est plus le cas, donc nous avons cherché dans la bibliothèque de ma fille, qui eut la bonne idée de lui passer un livre qui contenait plusieurs petits romans, dont « Le gentil petit diable » de Pierre Gripari.
Le gentil petit diable et autres contes de la rue Broca
L’avantage, c’est que c’est un roman qui se lit très vite et qu’il y a plusieurs autres petits contes pour les prochaines lectures si besoin. L’histoire est sympathique, le vocabulaire est adapté pour les enfants dès huit ans.
C’est l’histoire d’un petit diable rouge avec des cornes noires qui n’a pour seul souhait que d’être gentil.
Comme tous diable, il vit en enfer avec ses parents, un diable vert et une diablesse noire.
L’enfer c’est un endroit où les personnes lorsqu’elles décèdent si elles ont été méchantes pendant leur vie, elles vont en enfer rejoindre les diables, mais si elles ont été gentilles elles vont au paradis rejoindre Dieu et les anges.
Ce qui est bien en enfer, est mal au paradis, et ce qui est bien au paradis est mal en enfer, de ce fait les parents du petit diable rouge ne cessent de le disputer car il est gentil et travaille bien en classe, au lieu de faire des bêtises et de ne rien faire en classe mis à part embêter ses camarades.
Un soir, le père fâché, décida de l’enlever de l’école et de le faire travailler dans la chaufferie centrale, il fut chargé d’entretenir le feu où se trouvait une marmite avec des personnes à l’intérieur. Le petit diable se lia d’amitié avec les personnes et leur demanda comment elles étaient arrivées ici: « j’ai tué », j’ai volé »… tous avaient une bonne raison de finir en enfer. Alors qu’elles se plaignaient de leur sort, le petit diable leur proposa de penser à Dieu, pour partir d’ici, et cela marcha pour certains d’entre eux.
Le grand contrôleur des chaudières diabolique, passa un jour contrôler et vit qu’il ne restait seulement 18 personnes pour une chaudière qui contenait 21 personnes, il transféra alors le gentil petit diable à la mine de charbon.
Le petit diable travaillait bien, un jour en piquant pour extraire le charbon, il découvrit de la lumière. Cette lumière provenait de la Terre, il décida d’y aller en espérant qu’un être humain pourrait l’aider à devenir gentil. Mais à peine arrivé, il fit peur à tous les hommes, les policiers, les pompiers, tous voulurent l’arrêter, il dût se cacher dans les égouts et n’en ressorti que le soir venu.
Il rencontra un prêtre, qui eut peur au premier abord, lui cria des prières en latin, et le petit diable insista et lui demanda comment faire pour être gentil. Le prêtre, interloqué ne sut que dire, il lui conseilla d’aller voir le pape à Rome.
Le gentil petit diable, alla a Rome, et demanda au pape comment devenir gentils, le pape étonné, ne savait que répondre, cela ne s’était jamais vu, un diable qui souhaitait devenir gentil, il lui proposa d’aller voir Dieu de sa part.
Le petit diable lui demanda comment il pourrait aller voir Dieu, le pape lui fit remarquer qu’il avait des ailes, qu’il n’avait qu’à voler voler et qu’il arriverait à lui.
C’est ce qu’il fit et il arriva devant St Pierre, il n’était pas ravi de le voir là, mais le dirigea vers la première salle d’examen dirigé par le petit Jésus, fils de Dieu, Le petit diable était frustré, l’examen consistait à lire, mais il se trouvait face à une page blanche.
Alors qu’il s’exprimait sur ce point, les mots qu’il avait prononçait s’affichait au fur et à mesure sur la page, Le petit Jésus pris les pages et lu ce qu’il avait dit.
Le premier examen était réussi.
Le gentil petit diable s’avança vers la deuxième salle, où était écrit sur la porte « BON DIEU ouvert à tout heure, entrez sans frapper ».
Cette fois ci, l’examen était sur l’écriture, il devait faire une dictée, hors Dieu ne dictait rien, le petit diable perdu se mit alors à écrire ce qu’il souhaitait, qu’on l’aida pour devenir gentil. Il donna sa feuille, et Dieu reconnut qu’il savait écrire, et le dirigea vers la troisième salle pour le troisième examens.
La personne en charge de cet examen était la Vierge Marie, mère de dieu, reine du ciel, l’examen portait cette fois sur le calcul.
Le petit diable devait trouver un nombre de trois chiffres, divisible par trois avec des yeux bleus et une jambes plus courtes que l’autre. Il ne voulait rendre une page blanche alors il commença a chercher des nombres de trois chiffres divisible par trois. Un nombre est divisible par trois lorsque la somme de ses chiffres est elle même divisible par trois: 123, 189,222…
Alors qu’il cherchait les nombres, il remarqua que 189 avait un ventre, une tête, et deux jambes dont l’une était plus petite, le 8 avait une tête et un ventre, le 1 était une jambe, le 9 avait une jambe plus petite que le 1, il plaça les numéro de tel manière qu’il fit un bonhomme auquel il rajouta les yeux, le nez et la bouche sur le visage.
La vierge Marie donna vie au petit bonhomme et emmena le gentil diable avec elle le laver de ses péchés, dans une boutique d’habit échanger ses ailes de diables en ailes de cygne, et chez un coiffeur pour lui mettre une auréole, il essaya de lui enlever ses cornes, mais n’y arriva pas. Elle le présenta aux anges, qui furent surpris de le voir ici. Un ange s’exclama même « Un ange rouge avec une paire de cornes, ça ne s’est jamais vu! ».
La sainte vierge le traita de serin (niais) et lui répondit qu’effectivement ça ne s’était jamais vu, mais était ce la première fois qu’ils voyaient des choses qu’ils n’avaient jamais vues? , l’ange reconnu qu’il avait dit une bêtise.
Le petit diable fut accepté parmi les habitants du Paradis.
Le papa du diable appris qu’il avait fini au Paradis et ne fut pas étonné, il s’exclama : »A force de faire l’idiot, il est allé à Dieu. Eh bien tant pis pour lui, que je n’en entende plus parler! ».
Il ne faut cependant pas révéler cette histoire si l’on va en enfer, car le gentil petit diable est un mauvais exemple et vous risqueriez de les fâcher.
MON AVIS SUR LE LIVRE
- Ce que j’aime:
L’histoire est simple, courte, avec un vocabulaire adapté aux enfants. C’est une jolie petite histoire sur comment être un gentil petit diable, c’est une référence à l’éducation.
- Ce que j’aime moins:
La forte présence de la religion catholique, mais elle est normale, rien que par rapport au titre, le diable, qui est un personnage fictif serait un ange déchu, seule la religion catholique le personnifie, les autres religions en font une figure symbolique. Il n’était donc pas étonnant de trouver autant de personnages du christianisme.
Qu’est-ce que c’est que ce travail? Alors, ce n’est plus l’Enfer, ici, c’est la Côte d’Azur?
Pierre Gripari. Le Gentil petit Diable.